Pas de nouvelles, bonnes nouvelles

« Pas de nouvelles, bonnes nouvelles. »

 

Sans doute connaissez-vous ce proverbe qui se veut rassurant et qui, de fait, se révèle souvent exact. Mais aujourd’hui, j’ai choisi de le détourner.

Écrivain, j’écris des nouvelles. Ce nom qui vient de l’Italien est ambigu : nouvelles du jour ou nouvelles littéraires ? Hé bien pour ma part : littéraires ! Rassurez-vous, j’écris aussi des romans. Pour ne pas me rendre plus suspecte encore, je passerai sous silence mes essais et, pire encore, mes poèmes.

Donc, dans les Salons du livre je présente l’ensemble de mes livres parmi lesquels trois recueils de nouvelles : « Aléas » « Ricochets » et « Kaléidoscope ». Les visiteurs les regardent, attirés par les titres ou les couvertures (toutes réalisées par des artistes) mais dès que je précise qu’il s’agit de nouvelles, ils reposent les malheureux ouvrages.

Les Anglais et les Espagnols sont friands de ce genre. Les Français regardent à la télévision les nouvelles de Maupassant mais les lire… Pour se dérober, ils ont des arguments que je respecte et comprends en partie. Cependant, lorsque je fais des lectures publiques, je puise dans ces trois ouvrages des histoires aux sujets multiples : drôles ou graves, insolites ou réalistes, maniant humour ou poésie… et, sans me vanter, le public est captivé. Alors pourquoi ne pas les adopter ?

Des auteurs de nouvelles ont été mis à l’honneur ces dernières années mais ce sont le plus souvent des « coups médiatiques », des manœuvres de longue haleine bien que les communicants évoquent le bouche à oreille…

Devant mon stand, certains visiteurs affirment qu’ils aiment tout lire, cependant ils optent pour les romans.

Quelques personnes s’en emparent avec gourmandise mais c’est rare, trop rare. C’est pourquoi, profitant de cette tribune, je veux lancer un vibrant appel pour le petit dernier « Kaléidoscope » qui raconte des histoires étranges, insolites, émouvantes… empruntant les couleurs multiples et les jeux de miroir au kaléidoscope, cet objet « magique » qui propose des variations en prismes à l’infini…

« Des nouvelles, bonnes nouvelles ! »