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Pour…

Pour consoler le  temps qui passe,  j’écris mots perdus agrémentés de notes enrubannés de têtes de linotte des mots tout ciselés dans l’en-dedans virevoltant comme des cerfs-volants des mots parlant volutes et spirales roulés en torsades verticales des mots tressés enlacés plus puissants que les armes poissées rouges de sang des mots s’inventant à chaque instant des mots mêlant le futur au présent des mots  cinglants qui renvoient l’insulte des qui rient s’amusent et exultent…

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Bruits familiers

J’aime entendre les bruits des maisons : grincements de portes, craquements de meubles, bourdonnements diffus… Je jubile à l’écoute d’un vieux feuilleton radiophonique amplifiant  les sons pour suggérer décor et action. Ce plaisir remonte-t-il à l’enfance ? Après le repas, dans la petite cuisine où le poste de radio trônait sur une étagère, nous écoutions feuilletons, chansonniers, mais aussi pièces de théâtre et nouvelles. Ma mère exécutait des tâches ménagères, mon frère dessinait ou apprenait ses…

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La main

Dans l’impasse du gué, une porte en bois sombre munie d’un heurtoir métallique en forme de main de femme fine et alanguie attirait les visiteurs.  Jadis, cette maison,  comme l’indiquait le numéro de grande taille au-dessus de la porte, servait de lieu de rendez-vous. Ces endroits disparurent du fait de la loi et peut-être de l’évolution des mentalités. Cependant une attirance suspecte perdurait. La nuit, des silhouettes approchaient, ralentissaient, dépassaient la demeure avant de  revenir…

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