De la légèreté
Comment être léger et drôle et rigolo ?
Ainsi que le prétendait déjà Figaro,
la poésie est l’imparable solution,
une poignée de notes et de l’émotion.
« L’insoutenable légèreté de l’être »
de Kundera, j’aimerais tant m’y soumettre
et rire avec lui des amours que par ailleurs
il défend pour élever l’homme : le meilleur
viatique, quant au roman il est idéal
pour appréhender la vie en diagonale :
chaque personnage jouant sa partition
celui-ci l’ironie, cet autre la passion…
Dans le pré, Monet sème ses coquelicots,
ajouter le bleu de l’ombrelle et les chapeaux,
même les papillons se donnent la peine
d’être présents au rendez-vous de la semaine…
Que demander de plus ?
La paix, la justice !
Que demander de mieux ?
La présence des Dieux.
La légèreté s’envola de l’ombrelle
les papillons refermèrent leurs dentelles
les coquelicots burent leur nectar de pavot
et le poète rangea muse, lyre et stylo.
6 Comments
Isabelle juin 22, 2020 - 10:42
J’apprécie ces ressentis en vers ou en prose. Isabelle
Pierre juin 17, 2020 - 10:12
Beau comme le paysage.
Isabelle juin 17, 2020 - 10:10
N’abandonne pas ta lyre ! Isabelle
Yann juin 14, 2020 - 08:45
Des alexandrins pour la légèreté et des demi-alexandrins pour le pamphlet et puis l’envoi où le poète jette l’éponge, enfin sa plume. Beauté et lucidité vont de paire…
Emma juin 14, 2020 - 08:41
Merci pour ce paysage et ce poème fort bucolique. Emma
Gina juin 14, 2020 - 08:39
Magnifique et reposant. Gina