De la légèreté

Comment être léger et drôle et rigolo ?

Ainsi que le prétendait déjà Figaro,

la poésie est l’imparable solution,

une poignée de notes et de l’émotion.

 

« L’insoutenable légèreté de l’être »

de Kundera, j’aimerais tant m’y soumettre

et rire avec lui des amours que par ailleurs

il défend pour élever l’homme : le meilleur

 

viatique, quant au roman il est idéal

pour appréhender la vie en diagonale :

chaque personnage jouant sa partition

celui-ci l’ironie, cet autre la passion…

 

Dans le pré, Monet sème ses coquelicots,

ajouter le bleu de l’ombrelle et les chapeaux,

même les papillons se donnent la peine

d’être présents au rendez-vous de la semaine…

 

Que demander de plus ?

La paix, la justice !

Que demander de mieux ?

La présence des Dieux.

 

La légèreté s’envola de l’ombrelle

les papillons refermèrent leurs dentelles

les coquelicots burent leur nectar de pavot

et le poète rangea muse, lyre et stylo.