Suite en sifflantes

Le soleil si seyant secoua ses songes sauvages sept soirs de suite saupoudrant de ses scintillements soyeux saxifrages savoureuses pour sauterelles sautant à saute-saison.

Sous l’astre solaire, la savane sauvegardait secrets et sortilèges et la steppe sa somnolence sentencieuse. Tandis que le salon éclairait de sublimité les sommités solennelles. Or, sachez qu’en société, de savants stylistes s’efforcent de souligner leur savoir-faire et un savoir-vivre qui s’efface subrepticement suivant les siècles.

Sauve qui peut ! susurra un sage dont le sacerdoce s’arrogeait les sectes sardoniques. Songeur, Satan siffla son sermon puis, sibyllin, souffla en secouant sa sarbacane d’où sortaient de souples bulles de savon couleur safran saturant de senteurs suaves un savarin sucré que des saltimbanques sectionnaient à la sauvette sous les sourcils d’un Saxon de Saxe se délectant d’une sélection de harengs saurs secs et salés. Il séjournait sous un Savoyard saugrenu qui, lui, préférait le sauté de singe aux salsifis souligné d’une rasade de sauternes.

Soigneusement saouls, stricto sensu, tous sautillaient d’allégresse, leurs sautoirs selects en verre soufflé se soulevant subrepticement sur leur sein. Le souffre-douleur de service souhaitait que ce souk s’arrête, soucieux d’éviter souillures sordides et soumission solvable. Il se servit un sorbet et se serra à l’ombre du sorbier aux fruits rouge sang. Une sorcière à la voix de soprano squattait le lieu, satisfaite de l’écho sollicitant ses graves. Superstitieuse, elle sondait ses sonorités. Rassurée, elle soliloquait en pleine sérénité.

Submergé de strophes et de stances, un stylo solitaire sollicitait un scribouillard soldé pour le soulager.

– S’arrêter est une solution satisfaisante selon un sophrologue sobre et cependant sociable. Si l’on soupirait comme des sirènes sereines ou si nous stimulions un sirtaki sempiternel, serions-nous suppliciés ou supportés ?

– Soyons simplement singuliers et saluons d’une symphonie, la septième, ou d’une sonate, la sixième, la stratégie des situations stigmatisantes  qui sépare le secret du silence sans que syllogismes et symboles souscrivent aux superficielles supputations.

– Scribe, quel était le sujet de la semaine ?

– La page 936 d’une sommité linguistique qui sème à tous sens, sordidement victime du saccage d’une souris surgit d’un socle de statue qui sectionna et souilla le feuillet des « S », si tant stressé qu’il me supplia de surseoir à cette subdivision en le scotchant dans la stratification du stock des « S ».

– Soit, mais il suffit ! Assez de sacrifices et de subitions : soyons strictes avec la stochastique et stoïques en somatisation. Stoppons ces sornettes et sottises, cessons céans ces suintements saisonniers et cette salve de sanglots séniles !

Salutations.