Après avoir vilipendé les usurpateurs littéraires, agoni les faux libraires, je me proposais de dénoncer les despotes de Salons du livre, mais je fatigue. Cependant, je vous le dois.

Avant d’accuser, je tiens à remercier les personnes sincères qui organisent ces rencontres dans le but que livres et lecteurs se découvrent. Beaucoup sont totalement désintéressés, du reste quelques-uns ne lisent jamais.

Certains organisateurs ont jugé opportuns de spécialiser les Salons : fantastique — policier — histoire — jeunesse – image – « politique »… Or moi, qui écris dans quasi tous les genres, je me vois rejetée de partout puisque non spécialisée, même de manifestations que j’avais contribué à faire connaître !

Existe une autre catégorie d’évènements, ceux concoctés par des auteurs qui vous acceptent si vous les avez dorlotés d’une manière ou d’une autre, et si possible en achetant leurs ouvrages et en les félicitant. Néanmoins, ils vous éliminent si vous risquez de leur faire ombre.

Pour finir, des despotes délirants bannient les quelques écrivains courageux (peu nombreux) qui tentèrent de les ramener à la raison. Plusieurs variétés se distinguent : les orgueilleux, les mythomanes, les rancuniers, les sadiques, autres.  Parfois, un salmigondis de tout cela : beurk !