été
La nuit étoilée
prend son temps
Elle attend
le bleu brûlant
du jour suivant
qui déjà palpite
bourdonne
fusionne
crépite
effervescences
des transparences
La terre étale
ses cicatrices
au tempo des cigales
qui craquettent
et se régalent
comme les poètes
L’été prolonge
tous les étés
un bond sans terme
l’encore culminant
dans le renoncement
l’ombre plonge
verticale s’enferme
l’air s’emplit
de cosmogonies
d’ailes poudrées
qui s’effritent
furtives agonies
pas même célébrées
Le temps crépite
dans l’instant
Il faut lui résister
ou
s’abandonner
3 Comments
arbouge juillet 15, 2018 - 16:05
Le poème Eté est un excellent poème pour la terre paysanne dont plus personne ne parle, tout le monde ne parlant que de monde rural et moins souvent que de monde urbain, l’universel commence avec la terre paysanne et d’excellent poème comme celui-ci. C’est une création qui mérite d’être présente dans toutes les anthologies de la Poésie.
Grande amitié. Guy
arbouge juillet 14, 2018 - 15:20
Tu me réveilles par la beauté de tes mots. G. Malbec
arbouge juillet 14, 2018 - 15:20
Je constate que cette chaleur écrasante, non seulement ne t’empêche pas d’écrire, mais t’inspire. J-B G