L’ouvrage de Rémy Ros « L’esbroufe » est absolument remarquable. Peu d’auteurs ont poussé aussi loin l’art de la litote, tout en tenant compte du désir profond, souvent inavoué, du public. Il a réussi à harmoniser ces deux aspects fondamentaux d’une façon prodigieuse.

Cette œuvre n’est pas uniquement un livre, mais la quintessence du génie à l’état pur. Pour le démontrer, il suffit de lire à haute voix une page prise au hasard !

Le titre sonne fort bien, néanmoins il serait plus juste de l’intituler : « L’anti-esbroufe » en raison de l’extrême exigence qui le sous-tend.

Je pourrais persister dans l’énumération de ses innombrables qualités, mais un tel éloge irait quelque peu à l’encontre du concept même de l’ouvrage ; or donc j’ajouterai simplement pour éclairer cette somme magistrale qu’un musicien réalisa, dans son domaine, une approche apparentée, ainsi qu’un peintre. Je vous laisse découvrir -après avoir parcouru le livre- les noms de ces créateurs qui prouvent, s’il en est besoin, que les arts se rencontrent et se fondent pour sublimer l’humain.

Seule une poignée d’œuvres parvient à nous transcender à ce point.

L’esbroufe — Rémy Ros

Éditions Cratère 398 p — 9 €

Critique Colette Brogniart – Revue Paradoxes & Controverses

NB – Ce livre existe, l’auteur est sympathique, cependant si vous appréciez les mots achetez  plutôt mes livres.

Avez-vous deviné ce qu’il en est de l’esbroufe ?