Fin de partie
Les olympiques sont passés
J’ai vu de mes yeux ce matin
Un très joli petit lapin
Lambin fort peu apte à sauter
Quant à moi j’attends chaque jour
un presque message d’amour
genre un Salon une émotion
l’acceptation d’une édition
et chaque jour qui va m’épuise
me démenant à leur guise
visage et âme se rident
cœur et esprit se dévident
La charge mentale trop forte
réduit mon mental mauviette
à jeter des pichenettes
la solitude m’escorte
Dans ce silence y’a que moi
qui me bat, toujours aux abois
Jadis ainsi pleurait Villon
entonnant la même chanson
Mêlons nos frasques compagnon
les frères n’ont plus rien d’humains
seuls les robots font des quatrains
autant se pendre à Montfaucon