Destinée

Une voyante m’avait prédit que je connaîtrais le bonheur une fois la jeunesse enfuie. Chaque nouvelle décennie, j’espérais. Je misais sur la cinquantaine. De fait, je me considérais comme moins malheureuse. J’accueillis la délivrance des 60 ans et l’abolition du travail avec euphorie, là encore je percevais les prémices de la félicité. Cette fois, à cent ans, je crois que je tiens le bon bout,  je vois enfin la fin du tunnel. Je pense à…

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