Chagrin d’amitié
C’est une froide brulure
en creux, un chagrin qui dure :
la disparition d’un ami
du jour au lendemain parti
non dans l’irrémédiable mort
mais sans rien dire sans remord
quelque part ailleurs dans la vie
Deuil proche d’un amour déçu
triste abandon non reconnu
accroissant la solitude
soulignant la lassitude
Tous les souvenirs chancellent
secouant leur aigre crécelle
grattant un passé partagé
miné de pourquoi affligés
pourtant lien libre d’entrave
où rien n’est blessant ni grave
Apprendre l’indifférence
dénoncer la malchance
Parce que c’était lui et moi
disait Montaigne – autrefois !
1 Comments
Emma janvier 17, 2024 - 10:58
Merci pour la profondeur de l’hommage à l’ami disparu.