Le paraître

Il contracte ses mâchoires, projette son menton en avant, plisse ses paupières pour illustrer l’idée qu’il se fait du pouvoir et de la virilité. Le résultat frôle la débilité, l’arrogance et la férocité, mais la foule adore, adhère ! Mussolini prenait une pose similaire tête en arrière, menton conquérant, pouces passés dans le ceinturon sur son petit bedon. Il a fini la tête en bas. Les autocrates plus modernes négligent ces mimiques vieillottes, tout en se…

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