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Le troisième

Et me voilà ! Je suis le troisième d’une trilogie, sans moi pas de trilogie. Je récapitule : le premier  À suivre… , le second  Enfin !!  Nous sommes faits de bric et de broc, de hasards et d’aléas, de prose ou de vers : toutes formes d’écriture, tous les sujets qui pointent leur nez ou que l’autrice extirpe des tréfonds. À raison d’un texte court par quinzaine  qu’il pleuve ou qu’elle pleure, qu’il soleille ou qu’elle rit, nous approchons…

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Fin de partie

Les olympiques sont passés J’ai vu de mes yeux ce matin Un très joli petit lapin Lambin fort peu apte à sauter   Quant à moi j’attends chaque jour un presque message d’amour genre un Salon une émotion l’acceptation d’une édition   et chaque jour qui va m’épuise me démenant à leur guise visage et âme se rident cœur et esprit se dévident   La charge mentale trop forte réduit mon mental mauviette à jeter…

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Une centenaire

D’un ton entre deux,  elle constatait à propos de sa belle-fille : « Elle est très famille. » Un mélange d’approbation, d’envie et de désaveu. Les exploits des rejetons d’un premier lit, tous remarquables, l’agaçaient. Invariablement, après chaque invitation elle déclarait : « Ils me témoignent de l’attention, mais je me barbe ! » Dans un registre différent, elle affirmait d’un air entendu : « Elle aime le beau. » Ceci à propos d’une nappe ou d’un rideau,  impliquant le fait contestable qu’elle ne…

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La colère des couleurs

– Le ciel n’est-il pas bleu ? Et la mer ? – Non, le ciel et l’eau ne sont que des reflets sur des masses… – Et l’indigo, et l’outremer ? – Je vous rappelle que les trois couleurs primaires sont : le rouge, le bleu et le jaune. – Oui, primaires, moi je dispose des multiples nuances des arbres, plantes, fruits ainsi que du vert paradis des amours enfantines. – Si vous recourez aux poètes, où va-t-on ? Regardez le jeune Arthur : A noir, E…

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Les roitelets & consorts

Après avoir vilipendé les usurpateurs littéraires, agoni les faux libraires, je me proposais de dénoncer les despotes de Salons du livre, mais je fatigue. Cependant, je vous le dois. Avant d’accuser, je tiens à remercier les personnes sincères qui organisent ces rencontres dans le but que livres et lecteurs se découvrent. Beaucoup sont totalement désintéressés, du reste quelques-uns ne lisent jamais. Certains organisateurs ont jugé opportuns de spécialiser les Salons : fantastique — policier —…

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Une libraire

Une librairie parisienne active m’adresse par un réseau des informations.  Profitant d’un séjour dans la capitale, je m’y rends pour acheter des ouvrages et me faire connaître : le virtuel c’est pratique, mais moyennement humain. J’entre. Des livres couvrent les murs du sol au plafond, d’autres s’étalent sur des supports étroits et hauts. La propriétaire bavarde avec son employé. Je cherche à comprendre la logique du classement. Elles vont et viennent en me bousculant. Je…

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Volcanique

(Thème du printemps des poètes 2025) Créons un courant, une école, révoltons-nous ! Nous les bannis, les obscurs affamés de mots et de larmes. Clouons au pilori les censeurs de tout poil ! Dansons la carmagnole des fous, instaurons le monde inversé, raturons les faux poètes. Interrogeons-les ????????  Interpellons-les !!!!!!!! Étranglons la suffisance de leurs §§§§§§§§ pour les ******** filantes Caracolons sur leurs bedaines putrides, perçons leurs flancs, décalquons leurs ombres sur les palissades couvertes de pissat. Convoquons…

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Sur la tête

– Monsieur, pourriez-vous cesser de marcher sur la tête : c’est perturbant. – Impossible, le poil dans ma main m’entrave lorsque je me déplace normalement. – Décidément, les gens sont déroutants ! – Vous savez, marcher sur la tête présente des avantages : quand ma femme fait le poirier, nous discutons. Mon patron ne pouvait plus me voir, il préfère de beaucoup contempler mes chaussettes, aussitôt  il fredonne : y’a un pied dans la chaussette. Preuve qu’il ne sait pas compter.…

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Ceci n’est pas une pie

  À tous ceux qui épient Les nuages et  les pies En rêvant d’utopie Et lancent aux impies Jacassements d’harpies Comme de folles toupies Qui sans cesse pépient : « Tout va de mal en pis Le monde est en charpie » Aux pipelettes pies J’offre les cent roupies Volés à l’entropie Et tant pis si aux pies J’échange les corbeaux railleurs Gorgés de nuit et de noirceur Et les doux hiboux du malheur Crucifiés pour froid et…

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Une rue, un soir

Derrière une fenêtre, une femme feuillette un livre. Sur la chaussée des individus se croisent, occupent l’espace, marquent le temps de leur hâte ou leur flânerie : chaque silhouette porte son histoire. Des vibrations traversent leurs ombres qui ricochent en reflets déformés sur le trottoir mouillé ralentissant imperceptiblement leur trajectoire. Ils passent devant un trompe-l’œil mural qui représente une femme vêtue de rouge. En face, un autre déborde de livres serrés sur des étagères de…

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